La psychomotricité en quelques mots…

point d'interrogation,vecteur
Qui sommes nous ?  

Quelques chiffres :
En France, nous étions pas loin de 9000 en 2013.
C’est une profession majoritairement féminine.
En plein essor, ce nombre a doublé en une dizaine d’années.

Comment devenir psychomotricien :

Après un concours, les futurs diplômés intègrent un des 11 instituts de formations en France.
Les études y durent alors 3 ans, elles sont riches de stages et d’expériences personnelles dès la première année.

Que faisons-nous ?

Prévention, Education, Rééducation : voilà les maîtres mots de la psychomotricité.

A tous les âges de la vie, du bébé prématuré à la personne âgée, les textes officiels nous autorisent à intervenir sur :
–       troubles de la graphomotricité
–       instabilité psychomotrice, TDA/H (déficit attentionnel, hyperactivité, impulsivité)
–       troubles de la latéralité
–       troubles de l’organisation spatiale, et temporelle
–       troubles du schéma corporel et image du corps
–       troubles de la maturation ou de la régulation tonique
–       troubles tonico-émotionnels
–       retard du développement psychomoteur et dysharmonie psychomotrices
–       éducation précoce, prévention et stimulation psychomotrice du jeune enfant.
 
 
Cela reste flou dans votre esprit ? C’est normal… Il est bien difficile d’expliquer en détail les fondements de ce métier, même lorsque, comme moi, on l’exerce depuis un certain nombre d’années.

Une des possibles définitions pourrait être :
« le psychomotricien traite les troubles psychiques liés à des troubles corporels et inversement. »

Bon, avec ça, nous voilà bien avancés…

Le principe est pourtant simple : nous prenons l’individu dans sa GLOBALITE.

En effet, toute souffrance psychologique aura un impact sur le corps et inversement. Pour tout psychomotricien, l’un est indissociable de l’autre.
Consulter un psychomotricien, c’est alors trouver, ou retrouver un équilibre entre son corps et son esprit.

Le champ de compétence est bien plus vaste que ce qu’on pourrait penser au premier abord. Comme vous pouvez le voir dans mon précédent article intitulé « psychokoi », peu de personnes ont une idée précise de nos réelles possibilités d’action. L’image qu’on se fait de ce métier est bien souvent erronée ou bridée.

Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que la psychomotricité s’adresse véritablement à tout le monde, dès lors que le corps « parle » et met en exergue un trouble, une souffrance dite « invisible » ou que le corps crée lui-même cette souffrance… peut importe l’initiateur, l’important est véritablement de retrouver un équilibre psychique et corporel, un équilibre psychocorporel. Autrement dit, « Un esprit sain dans un corps sain ».

Je pourrais encore parler des heures de mon métier, de ma passion, mais cela risquerait de vous embrouiller bien plus que de vous éclairer sur le sujet. Ainsi, je vous invite vivement à me poser directement les questions que cette lecture soulèverait, je me ferais un plaisir de vous répondre.
 
 
 
 
 
© Journal d’une psychomot’

2 commentaires

  1. comment et où s’adresser ??? votre site est bien sympa mais aucun lien de contact ;-(

    Nous cherchons un(e) psychomotricien(e) région Lyon.

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